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Les Résidents de Park-Extension S’opposent au Nouveau Projet

Les Résidents de Park-Extension S’opposent au Nouveau Projet

Introduction

Les résidents de Park-Extension (Park-Ex) sont actuellement confrontés à un projet controversé mis en œuvre par la mairesse de l’arrondissement sans consultation adéquate. Ce projet a suscité une vive opposition de la part de la communauté, composée principalement d’immigrants et de minorités. Les résidents dénoncent un manque de transparence et une absence d’étude appropriée pour justifier les changements, et demandent des actions légales et des manifestations pour contester le projet.

Problèmes de Stationnement

Les résidents de Park-Ex sont particulièrement préoccupés par les problèmes de stationnement. Malgré les suggestions de la ville de garer leurs voitures à quelques pâtés de maisons, comme au parc Jarry, les résidents signalent que cela n’est pas autorisé. Cette restriction crée une situation difficile pour de nombreuses familles, surtout dans une communauté où plusieurs familles peuvent partager le même appartement et avoir plusieurs voitures enregistrées à la même adresse.

Appel aux Politiques

Les résidents de Park-Ex cherchent également à mobiliser un soutien politique pour leur cause. Ils envisagent de contacter le bureau de Justin Trudeau, étant donné que Park-Ex fait partie de sa circonscription, bien qu’ils sachent que cette question relève des autorités municipales. De plus, ils souhaitent solliciter l’aide d’André Fontecilla, député de Québec Solidaire, pour lutter contre la gentrification et trouver des solutions ensemble.

Balarama Holness, un politicien du mouvement Montréal, est également mentionné comme une ressource potentielle. Connu pour avoir recueilli 15 000 signatures et reconnu le racisme systémique, Holness pourrait offrir des conseils précieux et du soutien dans cette lutte.

Accusations de Racisme Systémique

Les résidents accusent la mairesse de généraliser et de stigmatiser la communauté de Park-Ex en affirmant que certaines familles possèdent jusqu’à cinq voitures. Cette déclaration, perçue comme déconnectée de la réalité, ignore que de nombreux appartements hébergent plusieurs familles, ce qui explique le nombre élevé de véhicules enregistrés.

Ils voient cette généralisation comme un signe de racisme systémique, une tentative de dépeindre ce quartier minoritaire de manière négative. Les résidents rappellent que, grâce aux efforts de Balarama Holness, le racisme systémique a été reconnu par la mairesse Plante et la police a présenté des excuses publiques. Les résidents appellent à une reconnaissance et à une action contre ces préjugés, en soulignant que les cyclistes, pour lesquels ces changements sont effectués, ne paient pas d’assurance ni d’enregistrement.

Intervention de l’Ombudsman

Les résidents demandent également où se situe l’ombudsman de Montréal dans cette affaire. Ils se demandent comment les responsables municipaux peuvent contourner une véritable consultation avec les citoyens locaux avant d’imposer leur volonté au public. Le rôle de l’ombudsman, Nadine Mailoux, en tant que dernier recours pour ceux qui se sentent lésés par une décision de la Ville de Montréal, est crucial dans cette situation.

Conclusion

Les résidents de Park-Extension s’opposent fermement au projet de la mairesse de l’arrondissement, dénonçant un manque de consultation et de transparence. Ils appellent à une action collective, politique et juridique pour contester ces changements imposés sans leur consentement. La lutte de cette communauté met en lumière l’importance de la transparence, de la consultation et du respect des résidents dans la planification urbaine. Les efforts continus des résidents pour obtenir des comptes et des solutions équitables rappellent le pouvoir de l’action communautaire.